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Tranquilles impatiences (février – mars 2010). D’abord il y eut “Et tournent les sons dans la Garrigue” que Luc Ferrari a composé en 1977 avant la même année “Exercices d’improvisation”. Les deux pièces “… pouvant faire l’objet d’improvisation individuelle ou collective pour n’importe quel instrument ou groupe d’instrument…” sont basées sur des éléments sonores identiques. “Exercices d’improvisation” consiste en sept bandes magnétiques distinctes se suivant l’une après l’autre, alors que pour “Et tournent les sons dans la Garrigue” Luc avait mixé ces bandes en une seule. À l’écoute de ces matériaux séparés s’est imposé à moi l’irrésistible désir de composer une pièce utilisant librement cinq de ces sept bandes. “Impatiences” représentent pour moi ces sons rythmiques aigus, ces frétilles imperturbables s’immisçant dans les rythmiques graves, faussement tranquilles, car obéissant chacun à des rythmes différents et antinomiques que je souhaitais perturbant au point de faire vaciller par fractions de secondes l’équilibre physique.” LP une face publié en collaboration avec “Vidéo et après” (Nouveaux Médias, Musée National d’Art Moderne, Paris) et La maison rouge.