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Retour en stock de ce GRAND classique avec un tarif réduit !
Documents extraordinaires d’une époque où la télévision publique avait encore un sens ! “Cinq films de Gérard Patris et Luc Ferrari, sur deux dvds. Production du Service de La Recherche sous la direction de Pierre Schaeffer-ORTF. Le service de la recherche a constitué au sein de l’ORTF un véritable laboratoire d’innovations. Soucieux d’expérimenter de nouvelles relations au public, son directeur Pierre Schaeffer produit de 1965 à 1968 une série de portraits intimes de grands musiciens. Proposées par le réalisateur Gérard Patris et par le musicien Luc Ferrari, ces émissions associent directement le public à l’audition musicale et lui permettent de mieux pénétrer le langage des œuvres. “Olivier Messiaen : Et Expecto Resurrectionem Mortuorum” (1965, nb, 44’). Commandée par Malraux à Messiaen en hommage aux morts des deux guerres, l’oeuvre sera jouée dans la cathédrale de Chartres le 19 Juin 1965 en présence du Général de Gaulle. La veille, lors de la répétition finale Olivier Messiaen commente chaque mouvement, s’explique sur le choix des timbres et intervient parfois pour corriger tel ou tel instrumentistes. “Karlheinz Stockhausen : Momente” (1965, nb, 45’). Dans un studio d’enregistrement de Cologne, Stockhausen évoque la genèse et la signification de cette œuvre d’amour, dédiée à sa femme. Lors de la répétition un étrange dialogue tantôt muet, tantôt parlé s’installe entre la soprano Martina Arroya, les instrumentistes et les chœurs de l’orchestre de la Westdeutscher Rundfunk et Stokhausen qui les dirige. “Hommage à Edgar Varese” (1965, nb, 66’). Cette émission est un hommage à Edgar Varese qui mourut quelques jours avant le filmage de la répétition d’une de ses œuvres. Ferdnand Ouellette, Iannis Xenakis, Olivier Messiaen, Herman Scherchen, André Jolivet, Pierre Schaeffer, Pierre Boulez et Marcel Duchamp évoquent la personnalité et l’œuvre de cet “architecte du son”. Dans la deuxième partie de l’émission, Bruno Maderna dirige une répétition de “Déserts”. “Hermann Scherchen : Quand un Homme consacre sa vie à la Musique” (1967, nb, 57’). Dans l’église Saint-Roch à Paris, Herman Scherchen dirige avec une sensibilité fervente une répétition de “L’Art de la Fugue” de Bach avec l’ensemble instrumental contemporain de Paris. L’orchestration du chef d’orchestre, magnifique travail d’orfèvre du contrepoint est l’œuvre finale d’un grand humaniste. Le film en lui-même est un adieu à la vie, car Scherchen meurt peu de temps après le tournage. “Cecil Taylor à Paris” (1966, coul&nb, 44’). Rencontre avec Cecil Taylor, l’un des principaux pianistes noirs américains de free jazz. Avec quelques autres musiciens : le bassiste Ron Silva (même s’il apparaît au générique comme Ron Silva, il s’agit bien sûr d’Alan Silva), le saxo Jimmy Lyons et le batteur Andrew Cyrille ils improvisent une recherche de thèmes et de variations. Les notes qu’ils jouent, composent une matière sonore à l’opposé de toute forme préétablie, mise en jeux en même temps qu’elle est conçue.” notes de l’éditeur