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Réédition.
“Presque rien n°1, le lever du jour au bord de la mer” (1967-1970). Après la disparition totale des sons abstraits, on peut considérer cette pièce comme une diapositive sonore
et l’aboutissement de toute une évolution. Restitution réaliste la plus fidèle possible d’un village de pêcheurs qui se réveille. Première idée du minimalisme.
“Presque rien n°2, ainsi continue la nuit dans ma tête multiple” (1977). Description d’un paysage de nuit que le preneur de son essaie de cerner avec ses micros, mais la nuit surprend le “chasseur” et pénètre dans sa tête. C’est alors une double description : le paysage intérieur modifie la nuit extérieure et la composant, y rajoute sa propre réalité (imagination de la réalité) ; ou, peut-on dire, psychanalyse de son paysage de nuit ?
“Presque rien avec filles” (1989). Dans des paysages paradoxaux, un photographe ou un compositeur est caché, des jeunes filles sont là en une sorte de déjeuner sur l’herbe et lui donnent, sans le savoir, le spectacle de leur intimité.
“Presque rien n°4, la remontée du village” (1990-1998). J’ai toujours hésité avant de faire circuler un Presque rien. Par exemple le premier a mis deux années avant de sortir de sa cachette et ça a continué ainsi. Et pour le quatrième, il a fallu neuf années d’hésitation. Mais le voilà. Peut-être c’est parce que c’est un vrai faux Presque rien où la réalité et le mensonge sont mêlés. Il s’agit de la remontée du vieux village de Vintimille.