Les Portraits Polychromes proposent des monographies de compositeurs/chercheurs du
XXe siècle et après. Chaque Portrait se situe entre le simple catalogue superficiel et la compilation d’articles à caractère scientifique ; son ordonnancement véritablement “polychrome” désire cerner un propos général sur la biographie et/ou l’esthétique d’un compositeur, proposer un texte du musicien lui-même, un entretien récent et des analyses de ses oeuvres. Éliane Radigue découvre la Musique Concrète au Studio d’Essai de l’O.R.T.F à Paris auprès de Pierre Schaeffer et Pierre Henry en 1954, tout en côtoyant le groupe naissant des artistes du Nouveau Réalisme avec son mari, le jeune sculpteur Arman. En 1961, elle part à New York où elle se lie d’amitié naturellement avec toute l’avant-garde du moment. Sa musique d’une grande originalité, aux formes étirées et en perpétuel changement, difficile à classer entre minimalisme et musique électronique, la place au coeur des compositeurs d’avantgarde des XXe et XXIe siècles.
Ce livre présente des articles récents et souvent inédits, de compositeurs, interprètes et
musicologues, sur l’esthétique, les idées, le répertoire et le parcours d’Éliane Radigue.
Le site internet prolonge la lecture de cet ouvrage par des analyses d’oeuvres et autres
documents multimédias.
• Peindre du temps et de l’espace avec des sons, la musique d’Éliane Radigue, par Emmanuel Holterbach. Jamais la même chose, ni tout à fait une autre, conversation d’Éliane en 2012 à Berlin avec Thibaut de Ruyter. Une musique naturelle, par Lionel Marchetti. Le numérique, c’est pas pour moi…, souvenirs de Lætitia Sonami. Pour répondre à la demande de Julien, par Éliane Radigue. Éliane Radigue et Naldjorlak, par Charles Curtis. La mystérieuse puissance de l’infime, par Éliane Radigue. Oozing from the walls « Sourdre des murs » : Éliane Radigue, par Tom Johnson. Catalogue des oeuvres, bibliographie, discographie, filmographie d’Éliane Radigue.